Randonnées

Départ de l'office du tourisme de Joyeuse pour cette boucle de 6,8 km qui vous fera découvrir les hauteurs entre Joyeuse et la côte du Freyssinet.

Sur les premières pentes cévenoles, le village de Ribes étale ses hameaux et les maisons de son bourg au fil des faïsses accueillant généreusement vignes et oliviers.

 



P - Prendre à gauche face au panneau de randonnée. Suivre la route goudronnée sur quelques mètres et prendre à droite par un chemin de terre. Puis prendre à gauche par des escaliers qui descendent jusqu’au ruisseau de l’Alune. Traverser le ruisseau à gué, prendre à droite et longer la rivière jusqu’à un petit pont submersible qui permet de retraverser. Vingt mètres après le pont, prendre à droite une calade qui remonte vers le village en passant dans des châtaigniers et des vignes. Arrivé sur la route goudronnée, prendre à gauche jusqu’à la sortie du hameau. Avant le pont, prendre à droite entre les maisons et monter jusqu’à la rue. Tourner à gauche jusqu’à Mas de Laffont.



 Mas de Laffont - Suivre Prades 2,6 km, Ribes 0,6 km. Passer devant la fontaine des Flaüts puis prendre la route goudronnée à droite. Dans l’épingle à cheveu, prendre à droite. Après un virage, passer le point de collecte des poubelles, prendre un sentier à gauche qui monte entre les vignes. Traverser la route goudronnée et prendre les escaliers entre les maisons qui montent jusqu’à l’église, au centre du village de Ribes.

 Ribes - Suivre Prades 2 km, Saint André Lachamp 6,9 km. Aux premières maisons tourner à gauche pour passer par une ruelle dans le hameau des Clots. Rejoindre la route goudronnée dans une épingle à cheveu. Prendre la route de gauche, qui monte vers le Serre.

 Le Serre - Suivre Prades 1,4 km. La route monte en lacets jusqu’aux dernières maisons. Le sentier se poursuit par un escalier qui monte à flanc de montagne jusqu’à obliquer vers la droite. Au début de la descente, laisser une piste qui part vers la gauche et continuer sur le sentier. Après une descente rejoindre une piste. La prendre à gauche jusqu’à Prades.

 Prades - Suivre Info Rando 2,7 km, Ribes 1,6 km. Continuer le chemin à gauche. Environ 10 0 m plus loin, prendre le chemin qui rejoint le hameau de Labeaume. Traverser le hameau sur toute sa longueur, puis continuer jusqu’au hameau du Gelly, par la route goudronnée.

  Le Gelly - Suivre Info rando 1,2 km, Joyeuse 4,5 km. Prendre la route et au premier carrefour, prendre à droite. Continuer tout droit jusqu’au niveau d’une croix de pierre. Après une châtaigneraie, à la croix de pierre, quitter la route par une calade qui descend jusqu’au Prat.

 Le Prat - Suivre Info rando 0,6 km. Au carrefour descendre les escaliers à gauche et suivre le sentier qui ramène à la salle polyvalente.

Découvrez les multiples facettes de la commune, entre vignes, châtaigniers, chênes et végétation typique des sols méditerranéens.
Départ de la place de l'église, le long de la Grand Route.

Cette randonnée ponctuée de fraîcheur et de paysages variés vous mène à Laurac par le ruisseau du Toufache et emprunte les anciens chemins muletiers.

Le chemin des paysans-batisseurs :
Les paysans-bâtisseurs vivarois construisirent de leurs mains ces murs de soutènement en pierres sèches, créant ainsi ces terrasses ; parcelles de terre cultivable, plus ou moins larges suivant la déclivité du sol ; nommées dans le langage de l’architecture vernaculaire du lieu : « accol, faïsse, échamp... »
L’auteur Jean-François BLANC dans son livre « Terrasses d’Ardèche » nous renseigne très bien sur l’histoire de ces murs construits entre le XIème et le XIXème siècle.
Il écrit : « ...d’une véritable architecture agraire, d’un jardin de Babylone du pauvre, d’une création tout à la fois collective, séculaire, continue et évolutive d’un peuple ardéchois dont la volonté de vivre se heurtait à d’innombrables difficultés. On aimerait pouvoir connaître les hommes qui ont introduit dans ce pays ces pratiques, leurs noms, leurs idéaux, connaître les principales étapes de l’extension de ces champs de murs qui tapissent nos versants, et comprendre du même coup ce que le présent doit au passé dans ce pays d’Ardèche. »
Ces hommes avaient aussi un combat à mener contre un ennemi naturel, le ravinement de leur terre nourricière par le ruissellement en période de gros orages, d’où la nécessité d’aménager des canaux empierrés en limite de terrain, de haut en bas, afin d’évacuer les eaux de pluie vers les nombreux ruisseaux comme celui de Toufache et du Bulien à l’Ouest et au Sud, eux aussi aménagés pour limiter l’érosion des terres .